La pollution de l’air peut prendre de très nombreuses formes et un contrôle qualité de l’air adapté permet de détecter les éléments indésirables en suspension dans l’atmosphère. Si la plus flagrante sorte de dégradation de la qualité de l’air est la pollution urbaine et industrielle qui nous est souvent présentée comme une brume stagnante, d’autres sortes de pollution peuvent avoir des impacts importants sur la santé.
En effet, si l’État assure un contrôle de la qualité de l’air extérieur de manière régulière, en particulier dans les secteurs citadins, il est du ressort de chacun de réaliser le contrôle de l’air intérieur dans les bâtiments dont on est en charge.
Cela peut avoir divers objectifs: tout d’abord garantir une qualité de l’air optimale en cas de risque engendré par un type de production. Ainsi dans le secteur industriel, les machines de production utilisées peuvent être à l’origine d’externalités négatives en rejetant des éléments nocifs dans l’air. Si certains types de polluants sont faciles à détecter (fumées…) d’autres sont indétectables car invisibles ou inodores. Par exemple, les émanations de monoxyde ou de dioxyde de carbone ne peuvent pas être repérées humainement en dehors des symptômes d’intoxication. Seuls les détecteurs appropriés peuvent informer d’un taux de monoxyde ou dioxyde de carbone trop élevé dans l’air.
D’autre part, certains produits mêmes ou certaines matières premières peuvent rejeter des particules ou des gaz présentant un risque pour la santé du personnel. Un contrôle qualité de l’air approprié permet de détecter la présence de ces éléments néfastes et ainsi de prendre les mesures de sécurité adéquates pour prévenir tout risque.
Dans le cadre de la politique de prévention des risques, de la méthode HACCP et du PMS, le contrôle de qualité de l’air joue un rôle essentiel et AGROQUAL propose l’intégration de protocoles de contrôles de la qualité de l’air dans la démarche de sécurité de l’entreprise.
En outre il est possible de prévoir un audit et une formation pour la mise en oeuvre du contrôle de qualité de l’air et des mesures à adopter en fonction des résultats de manière spécifique à chaque entreprise.
Il est possible de mesurer la qualité de l’air intérieur (ou QAI) à l’aide de capteurs spécifiques qui évaluent la quantité proportionnelle d’un élément (gaz, eau) ou un niveau de température. Ainsi, les capteurs les plus classiques mesurent le degré d’humidité, de monoxyde ou dioxyde de carbone, de chaleur, notamment pour fournir des informations utiles aux attentes non seulement en terme de confort et de bien-être des collaborateurs de l’entreprise mais également en terme de sécurité (notamment pour le dioxyde et monoxyde de carbone pour lesquels une proportion trop élevée est létale).
AGROQUAL réalise également un type de contrôle de la qualité de l’air particulier, à savoir le niveau de contamination microbiologique de l’air. En effet, dans le milieu hospitalier, il est essentiel, pour garantir la sécurité des équipes médicales mais aussi des patients, d’évaluer le risque bactériologique. Si l’eau est un vecteur de certaines bactéries telles que la légionelle, certains organismes néfastes pour la santé peuvent proliférer dans l’air ambiant. L’objectif du contrôle qualité de l’air en hôpital est ainsi de veiller à l’innocuité de l’air pour garantir la sécurité de tous. AGROQUAL propose de réaliser un audit spécifique avec la mise en place d’un plan d’action respectant les normes et réglementations en vigueur. Le contrôle de la qualité de l’air peut alors être réalisé par le biais de prélèvements et d’analyses des particules viables.